[Article paru dans la revue Mouvements du CIEP-MOC de Bruxelles]
Alors que les impacts négatifs du surtourisme sont désormais bien connus des villes (difficultés d’accès au logement dans les centres historiques, perte de commerces de proximité, surexploitation et privatisation de l’espace public), il serait tout à fait lucide de repenser les politiques touristiques bruxelloises à partir de l’existant, comme tout projet de ville le revendiquerait aujourd’hui. Or, à Bruxelles, les initiatives publiques actuelles, quand elles sont franchement orientées « marketing territorial », reproduisent des modèles obsolètes, contraignant fortement le droit à la ville. Petit tour d’horizon des effets pervers des politiques touristiques… Et des revendications porteuses de méthodes plus démocratiques !